وَعَلَّمَ ءَادَمَ ٱلۡأَسۡمَآءَ كُلَّهَا ثُمَّ عَرَضَهُمۡ عَلَى ٱلۡمَلَـٰٓئِكَةِ فَقَالَ أَنۢبِـُٔونِي بِأَسۡمَآءِ هَـٰٓؤُلَآءِ إِن كُنتُمۡ صَٰدِقِينَ
Et il enseigna à Adam Tous les noms (Toutes choses nommées) puis les exposa aux Anges en disant : « Informez-Moi de leurs noms si vous dites vrai ! »
قَالُواْ سُبۡحَٰنَكَ لَا عِلۡمَ لَنَآ إِلَّا مَا عَلَّمۡتَنَآۖ إِنَّكَ أَنتَ ٱلۡعَلِيمُ ٱلۡحَكِيمُ
Ils dirent : « Gloire Te soit rendue ! Nous ne savons que ce que Tu nous as enseigné. C’est Toi l’Omniscient, le Sage. »
قَالَ يَـٰٓـَٔادَمُ أَنۢبِئۡهُم بِأَسۡمَآئِهِمۡۖ فَلَمَّآ أَنۢبَأَهُم بِأَسۡمَآئِهِمۡ قَالَ أَلَمۡ أَقُل لَّكُمۡ إِنِّيٓ أَعۡلَمُ غَيۡبَ ٱلسَّمَٰوَٰتِ وَٱلۡأَرۡضِ وَأَعۡلَمُ مَا تُبۡدُونَ وَمَا كُنتُمۡ تَكۡتُمُونَ
Il dit : « Ô Adam ! Informe-les de leurs noms.[1] » Alors, une fois qu’il (Adam) les eut informés de leurs noms, Il (Allah) dit : « Ne vous ai-Je pas dit que Je Connais les mystères invisibles des cieux et de la terre et que Je Sais ce que vous révélez et ce que vous gardez secret ? »
1- Les noms de ces choses.
وَإِذۡ قُلۡنَا لِلۡمَلَـٰٓئِكَةِ ٱسۡجُدُواْ لِأٓدَمَ فَسَجَدُوٓاْ إِلَّآ إِبۡلِيسَ أَبَىٰ وَٱسۡتَكۡبَرَ وَكَانَ مِنَ ٱلۡكَٰفِرِينَ
Et lorsque Nous ordonnâmes aux Anges : « Prosternez-vous devant Adam ! », tous se prosternèrent excepté Iblîs [1] qui refusa, s’enfla d’orgueil et fut du nombre des mécréants.
1- Satan.
وَقُلۡنَا يَـٰٓـَٔادَمُ ٱسۡكُنۡ أَنتَ وَزَوۡجُكَ ٱلۡجَنَّةَ وَكُلَا مِنۡهَا رَغَدًا حَيۡثُ شِئۡتُمَا وَلَا تَقۡرَبَا هَٰذِهِ ٱلشَّجَرَةَ فَتَكُونَا مِنَ ٱلظَّـٰلِمِينَ
Et Nous dîmes : « Ô Adam ! Demeurez au Paradis,[1] toi et ton épouse, mangez de tout ce qui s’y trouve autant qu’il vous plaira et partout où vous voudrez, mais n’approchez point de cet arbre, ou alors vous seriez du nombre des injustes. »
1- Le verbe « demeurer » est employé ici au sens de « séjourner », « habiter ».
فَأَزَلَّهُمَا ٱلشَّيۡطَٰنُ عَنۡهَا فَأَخۡرَجَهُمَا مِمَّا كَانَا فِيهِۖ وَقُلۡنَا ٱهۡبِطُواْ بَعۡضُكُمۡ لِبَعۡضٍ عَدُوّٞۖ وَلَكُمۡ فِي ٱلۡأَرۡضِ مُسۡتَقَرّٞ وَمَتَٰعٌ إِلَىٰ حِينٖ
Mais Satan les fit glisser et sortir de là où ils étaient. Et Nous dîmes : « Descendez ! Vous serez ennemis les uns des autres, vous aurez la terre pour demeure et vous en jouirez pour un temps. »
فَتَلَقَّىٰٓ ءَادَمُ مِن رَّبِّهِۦ كَلِمَٰتٖ فَتَابَ عَلَيۡهِۚ إِنَّهُۥ هُوَ ٱلتَّوَّابُ ٱلرَّحِيمُ
Adam reçut alors de son Seigneur des paroles et (Allah) accepta son repentir. C’est Lui le Tout Absoluteur,[1] le Tout Miséricordieux.
1- On ne saurait traduire le mot « At-Tawwâb » التوّاب par « le Repentant » sous le prétexte de la fidélité au radical arabe. Le mot « repentant » n’a de sens que s’il est intransitif : l’homme peut être repentant, contrit, qui exprime le remords d’avoir péché. Allah, Lui, accepte le repentir mais ne peut être qualifié de « repentant ». Nous avons donc, faute de mieux, traduit par « Absoluteur » et, pour mieux rendre le superlatif de « At-Tawwâb », nous avons ajouté l’adverbe d’absoluité divine « Tout », employé d’ailleurs avec « Clément » et « Miséricordieux » (voir la note 2).
قُلۡنَا ٱهۡبِطُواْ مِنۡهَا جَمِيعٗاۖ فَإِمَّا يَأۡتِيَنَّكُم مِّنِّي هُدٗى فَمَن تَبِعَ هُدَايَ فَلَا خَوۡفٌ عَلَيۡهِمۡ وَلَا هُمۡ يَحۡزَنُونَ
Nous dîmes : « Descendez-en vous tous ! Et quand vous viendra de Moi un signe pour vous guider (hudâ),[1] pour ceux qui le suivront il n’y aura nulle crainte et ils n’auront aucune affliction.[2]
1- La notion de al-hudâ dénote plus que la bonne voie ou la bonne orientation. Allah oriente qui Il veut vers le chemin de la droiture. Al-hudâ et ses dérivés supposent une orientation inspirée par Allah vers le bien et vers la foi.
2- Cette formule coranique, répétée en divers endroits, لا خوف عليهم ولاهم يحزنون sera toujours traduite de la même façon. Le lecteur trouvera bizarre la rupture syntaxique dans notre traduction : « ceux qui la suivront, il n’y aura… » Nous utilisons en fait une figure de syntaxe appelée en rhétorique : « anacoluthe », figure qui veut être proche de l’expressivité de la formule coranique en question.
وَٱلَّذِينَ كَفَرُواْ وَكَذَّبُواْ بِـَٔايَٰتِنَآ أُوْلَـٰٓئِكَ أَصۡحَٰبُ ٱلنَّارِۖ هُمۡ فِيهَا خَٰلِدُونَ
Ceux qui ont mécru et ont traité Nos Signes[1] de mensonges, ceux-là sont les hôtes du Feu, où ils demeureront pour l’éternité.
1- Le mot « Signe » traduit ici une autre notion particulière à certains vocables coraniques qu’il vaut mieux transcrire tels quels car, en migrant vers les autres langues, ils perdent beaucoup de leurs connotations spécifiques. Il s’agit de la notion âya آية au sens de « signe divin », « merveille divine », « miracle divin », etc. qui prouve à l’évidence qu’Il est le Créateur de Toutes choses.
يَٰبَنِيٓ إِسۡرَـٰٓءِيلَ ٱذۡكُرُواْ نِعۡمَتِيَ ٱلَّتِيٓ أَنۡعَمۡتُ عَلَيۡكُمۡ وَأَوۡفُواْ بِعَهۡدِيٓ أُوفِ بِعَهۡدِكُمۡ وَإِيَّـٰيَ فَٱرۡهَبُونِ
« Ô Enfants d’Israël ! Rappelez-vous Ma grâce (cette grâce) dont Je vous ai comblés. Et tenez vos engagements (envers Moi), Je tiendrai Mes engagements (envers vous). Et ne redoutez nul autre que Moi.
وَءَامِنُواْ بِمَآ أَنزَلۡتُ مُصَدِّقٗا لِّمَا مَعَكُمۡ وَلَا تَكُونُوٓاْ أَوَّلَ كَافِرِۭ بِهِۦۖ وَلَا تَشۡتَرُواْ بِـَٔايَٰتِي ثَمَنٗا قَلِيلٗا وَإِيَّـٰيَ فَٱتَّقُونِ
Croyez à ce que J’ai fait descendre (en révélation) et qui confirme ce que vous avez déjà, ne soyez pas les premiers à le renier, ne troquez pas Mes Signes contre un vil prix. Et ne craignez nul autre que Moi !
وَلَا تَلۡبِسُواْ ٱلۡحَقَّ بِٱلۡبَٰطِلِ وَتَكۡتُمُواْ ٱلۡحَقَّ وَأَنتُمۡ تَعۡلَمُونَ
Ne confondez pas la vérité et le mensonge, ne taisez pas la vérité quand vous (la) savez !
وَأَقِيمُواْ ٱلصَّلَوٰةَ وَءَاتُواْ ٱلزَّكَوٰةَ وَٱرۡكَعُواْ مَعَ ٱلرَّـٰكِعِينَ
Observez la Çalât, acquittez-vous[1] de la Zakât et inclinez-vous avec ceux qui s’inclinent.
1- Le verbe pronominal « s’acquitter » est plus fort que le verbe non pronominal correspondant « acquitter ». Le premier dénote davantage le sens de la « dette » et donc de l’accomplissement du devoir. De plus, le segment « acquittez-vous » (répétition de « vous ») sied mieux au rythme assonancé, proche ici du redoublement lexical propre au style coranique.
۞أَتَأۡمُرُونَ ٱلنَّاسَ بِٱلۡبِرِّ وَتَنسَوۡنَ أَنفُسَكُمۡ وَأَنتُمۡ تَتۡلُونَ ٱلۡكِتَٰبَۚ أَفَلَا تَعۡقِلُونَ
Ordonnez-vous donc aux gens la bienfaisance quand vous l’oubliez vous-mêmes en récitant le Livre ? N’entendez-vous pas raison ?
وَٱسۡتَعِينُواْ بِٱلصَّبۡرِ وَٱلصَّلَوٰةِۚ وَإِنَّهَا لَكَبِيرَةٌ إِلَّا عَلَى ٱلۡخَٰشِعِينَ
Ayez recours au soutien de la patience et de la Çalât. Celle-ci est certes un bien lourd devoir, mais non pour les humbles (qui la font dans le recueillement),
ٱلَّذِينَ يَظُنُّونَ أَنَّهُم مُّلَٰقُواْ رَبِّهِمۡ وَأَنَّهُمۡ إِلَيۡهِ رَٰجِعُونَ
ceux qui croient avec certitude qu’ils rencontreront leur Seigneur et que c’est à Lui qu’ils retourneront.
يَٰبَنِيٓ إِسۡرَـٰٓءِيلَ ٱذۡكُرُواْ نِعۡمَتِيَ ٱلَّتِيٓ أَنۡعَمۡتُ عَلَيۡكُمۡ وَأَنِّي فَضَّلۡتُكُمۡ عَلَى ٱلۡعَٰلَمِينَ
Ô Enfants d’Israël ! Rappelez-vous Ma grâce (cette grâce) dont Je vous ai comblés. Je vous ai privilégiés par rapport aux autres peuples du monde (vos contemporains).
وَٱتَّقُواْ يَوۡمٗا لَّا تَجۡزِي نَفۡسٌ عَن نَّفۡسٖ شَيۡـٔٗا وَلَا يُقۡبَلُ مِنۡهَا شَفَٰعَةٞ وَلَا يُؤۡخَذُ مِنۡهَا عَدۡلٞ وَلَا هُمۡ يُنصَرُونَ
Et craignez le jour où aucune âme ne rachètera de rien une autre âme, où il n’en sera accepté aucune intercession ; où il n’en sera reçu aucune compensation. Et ils n’auront aucun secours.
وَإِذۡ نَجَّيۡنَٰكُم مِّنۡ ءَالِ فِرۡعَوۡنَ يَسُومُونَكُمۡ سُوٓءَ ٱلۡعَذَابِ يُذَبِّحُونَ أَبۡنَآءَكُمۡ وَيَسۡتَحۡيُونَ نِسَآءَكُمۡۚ وَفِي ذَٰلِكُم بَلَآءٞ مِّن رَّبِّكُمۡ عَظِيمٞ
Et (souvenez-vous)[1] lorsque Nous vous avons sauvés des gens de Pharaon, lesquels vous faisaient subir le pire des supplices, égorgeaient vos fils et laissaient vos femmes en vie. C’était là une bien terrible épreuve de la part de votre Seigneur.
1- Ce segment sous entendu sera mis en facteur. Il ne sera repris entre parenthèses que de temps à autre.
وَإِذۡ فَرَقۡنَا بِكُمُ ٱلۡبَحۡرَ فَأَنجَيۡنَٰكُمۡ وَأَغۡرَقۡنَآ ءَالَ فِرۡعَوۡنَ وَأَنتُمۡ تَنظُرُونَ
Et lorsque Nous avons fendu la mer devant vous et que nous vous avons ainsi sauvés et noyé les gens de Pharaon pendant que vous regardiez.
وَإِذۡ وَٰعَدۡنَا مُوسَىٰٓ أَرۡبَعِينَ لَيۡلَةٗ ثُمَّ ٱتَّخَذۡتُمُ ٱلۡعِجۡلَ مِنۢ بَعۡدِهِۦ وَأَنتُمۡ ظَٰلِمُونَ
Et lorsque Nous avons donné rendez-vous à Moïse quarante nuits durant, et lorsque, en son absence, vous avez pris pour idole le Veau et vous étiez alors injustes.
ثُمَّ عَفَوۡنَا عَنكُم مِّنۢ بَعۡدِ ذَٰلِكَ لَعَلَّكُمۡ تَشۡكُرُونَ
Puis, après cela, Nous vous avons pardonné ; peut-être serez-vous reconnaissants.
وَإِذۡ ءَاتَيۡنَا مُوسَى ٱلۡكِتَٰبَ وَٱلۡفُرۡقَانَ لَعَلَّكُمۡ تَهۡتَدُونَ
Et lorsque Nous avons donné à Moïse le Livre et le Discernement (Al-Furqân) afin que vous soyez guidés (vers la juste voie).
وَإِذۡ قَالَ مُوسَىٰ لِقَوۡمِهِۦ يَٰقَوۡمِ إِنَّكُمۡ ظَلَمۡتُمۡ أَنفُسَكُم بِٱتِّخَاذِكُمُ ٱلۡعِجۡلَ فَتُوبُوٓاْ إِلَىٰ بَارِئِكُمۡ فَٱقۡتُلُوٓاْ أَنفُسَكُمۡ ذَٰلِكُمۡ خَيۡرٞ لَّكُمۡ عِندَ بَارِئِكُمۡ فَتَابَ عَلَيۡكُمۡۚ إِنَّهُۥ هُوَ ٱلتَّوَّابُ ٱلرَّحِيمُ
Et lorsque Moïse eut dit à son peuple : « Ô peuple mien ! Vous vous êtes lésés vous-mêmes en prenant pour idole le Veau. Repentez–vous donc auprès de votre Créateur ! Tuez donc les coupables parmi vous : ce serait bien meilleur pour vous auprès de votre Créateur ! » Alors, Il accepta votre repentir, car c’est Lui le Tout Absoluteur, le Tout Miséricordieux.
وَإِذۡ قُلۡتُمۡ يَٰمُوسَىٰ لَن نُّؤۡمِنَ لَكَ حَتَّىٰ نَرَى ٱللَّهَ جَهۡرَةٗ فَأَخَذَتۡكُمُ ٱلصَّـٰعِقَةُ وَأَنتُمۡ تَنظُرُونَ
Et (souvenez-vous encore) lorsque vous avez dit : « Ô Moïse ! Nous ne te croirons pas avant d’avoir vu Allah d’une façon évidente. » Alors, la foudre vous a saisis pendant que vous regardiez (impuissants).
ثُمَّ بَعَثۡنَٰكُم مِّنۢ بَعۡدِ مَوۡتِكُمۡ لَعَلَّكُمۡ تَشۡكُرُونَ
Puis Nous vous avons ressuscités après votre mort ; peut-être serez-vous reconnaissants.
وَظَلَّلۡنَا عَلَيۡكُمُ ٱلۡغَمَامَ وَأَنزَلۡنَا عَلَيۡكُمُ ٱلۡمَنَّ وَٱلسَّلۡوَىٰۖ كُلُواْ مِن طَيِّبَٰتِ مَا رَزَقۡنَٰكُمۡۚ وَمَا ظَلَمُونَا وَلَٰكِن كَانُوٓاْ أَنفُسَهُمۡ يَظۡلِمُونَ
Et Nous avons étendu sur vous l’ombre du nuage, et avons fait descendre sur vous la manne et les cailles : « Mangez donc des délices que Nous vous avons accordées ! » Ils ne Nous ont point lésé mais se lésaient eux-mêmes.
وَإِذۡ قُلۡنَا ٱدۡخُلُواْ هَٰذِهِ ٱلۡقَرۡيَةَ فَكُلُواْ مِنۡهَا حَيۡثُ شِئۡتُمۡ رَغَدٗا وَٱدۡخُلُواْ ٱلۡبَابَ سُجَّدٗا وَقُولُواْ حِطَّةٞ نَّغۡفِرۡ لَكُمۡ خَطَٰيَٰكُمۡۚ وَسَنَزِيدُ ٱلۡمُحۡسِنِينَ
Et lorsque Nous dîmes : « Entrez dans cette cité et mangez-y où vous voudrez et autant qu’il vous plaira ; entrez-y par la porte prosternés et demandez : « Rémission pour (nos péchés) ! » Nous vous pardonnerons alors vos fautes et Nous donnerons plus encore aux bienfaiteurs. »
فَبَدَّلَ ٱلَّذِينَ ظَلَمُواْ قَوۡلًا غَيۡرَ ٱلَّذِي قِيلَ لَهُمۡ فَأَنزَلۡنَا عَلَى ٱلَّذِينَ ظَلَمُواْ رِجۡزٗا مِّنَ ٱلسَّمَآءِ بِمَا كَانُواْ يَفۡسُقُونَ
Ceux qui ont été injustes ont alors substitué d’autres paroles à celles qui leur ont été dites et, sur eux, Nous avons fait descendre du ciel un châtiment humiliant pour les punir d’avoir été impies.
۞وَإِذِ ٱسۡتَسۡقَىٰ مُوسَىٰ لِقَوۡمِهِۦ فَقُلۡنَا ٱضۡرِب بِّعَصَاكَ ٱلۡحَجَرَۖ فَٱنفَجَرَتۡ مِنۡهُ ٱثۡنَتَا عَشۡرَةَ عَيۡنٗاۖ قَدۡ عَلِمَ كُلُّ أُنَاسٖ مَّشۡرَبَهُمۡۖ كُلُواْ وَٱشۡرَبُواْ مِن رِّزۡقِ ٱللَّهِ وَلَا تَعۡثَوۡاْ فِي ٱلۡأَرۡضِ مُفۡسِدِينَ
Et (souvenez-vous aussi) lorsque Moïse eut demandé de l’eau pour son peuple ; Nous dîmes[1] : «Frappe le rocher avec ton bâton ! » Alors, douze sources en jaillirent et chaque tribu sut ainsi où elle devait boire. Mangez et buvez de ces dons d’Allah et ne semez pas le désordre sur terre.
1- Le lecteur aura remarqué que nous employons tantôt le passé simple et tantôt le passé composé. C’est que, conformément aux valeurs actuelles du passé composé, ce dernier se substitue de plus en plus normalement au passé simple aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Son emploi pouvant avoir les mêmes valeurs dans le récit que le passé simple, le lecteur moderne le trouvera plus naturel. Le passé simple ne sera point éliminé. Il sera utilisé par intermittence avec certains verbes et certaines personnes et dans des contextes narratifs où il s’emploie en corrélation avec sa forme composée : le passé antérieur, exprimant l’accompli et l’antériorité.