وَلَمَّا وَرَدَ مَآءَ مَدۡيَنَ وَجَدَ عَلَيۡهِ أُمَّةٗ مِّنَ ٱلنَّاسِ يَسۡقُونَ وَوَجَدَ مِن دُونِهِمُ ٱمۡرَأَتَيۡنِ تَذُودَانِۖ قَالَ مَا خَطۡبُكُمَاۖ قَالَتَا لَا نَسۡقِي حَتَّىٰ يُصۡدِرَ ٱلرِّعَآءُۖ وَأَبُونَا شَيۡخٞ كَبِيرٞ
Il arriva au point d’eau de Madyan, où il trouva une foule de gens qui faisaient boire (leur bétail). Il vit aussi deux femmes qui, un peu plus loin, retenaient (leurs bêtes). « Qu’avez-vous donc ? » leur demanda Moïse. « Nous ne pourrons faire boire (nos bêtes) que lorsque les bergers seront partis, répondirent-elles ; car notre père est un homme très âgé. »
فَسَقَىٰ لَهُمَا ثُمَّ تَوَلَّىٰٓ إِلَى ٱلظِّلِّ فَقَالَ رَبِّ إِنِّي لِمَآ أَنزَلۡتَ إِلَيَّ مِنۡ خَيۡرٖ فَقِيرٞ
Il abreuva donc (les bêtes) à leur place, puis alla se mettre à l’ombre en disant : « Seigneur, j’ai grandement besoin de ce que Tu daigneras m’envoyer comme bien. »
فَجَآءَتۡهُ إِحۡدَىٰهُمَا تَمۡشِي عَلَى ٱسۡتِحۡيَآءٖ قَالَتۡ إِنَّ أَبِي يَدۡعُوكَ لِيَجۡزِيَكَ أَجۡرَ مَا سَقَيۡتَ لَنَاۚ فَلَمَّا جَآءَهُۥ وَقَصَّ عَلَيۡهِ ٱلۡقَصَصَ قَالَ لَا تَخَفۡۖ نَجَوۡتَ مِنَ ٱلۡقَوۡمِ ٱلظَّـٰلِمِينَ
D’un pas timide, l’une des deux (jeunes femmes) vint alors vers lui en disant: « Mon père voudrait t’inviter pour te remercier d’avoir abreuvé (les bêtes) à notre place. » Or, quand il alla le voir et lui raconta son histoire, (le père des deux jeunes femmes) lui dit : « N’aie aucune crainte, te voilà sauvé d’un peuple d’injustes. »
قَالَتۡ إِحۡدَىٰهُمَا يَـٰٓأَبَتِ ٱسۡتَـٔۡجِرۡهُۖ إِنَّ خَيۡرَ مَنِ ٱسۡتَـٔۡجَرۡتَ ٱلۡقَوِيُّ ٱلۡأَمِينُ
« Père, prends-le à ton service, dit l’une des deux (jeunes) femmes, car il n’est pas meilleur homme à engager que celui qui est fort et honnête. »
قَالَ إِنِّيٓ أُرِيدُ أَنۡ أُنكِحَكَ إِحۡدَى ٱبۡنَتَيَّ هَٰتَيۡنِ عَلَىٰٓ أَن تَأۡجُرَنِي ثَمَٰنِيَ حِجَجٖۖ فَإِنۡ أَتۡمَمۡتَ عَشۡرٗا فَمِنۡ عِندِكَۖ وَمَآ أُرِيدُ أَنۡ أَشُقَّ عَلَيۡكَۚ سَتَجِدُنِيٓ إِن شَآءَ ٱللَّهُ مِنَ ٱلصَّـٰلِحِينَ
Il dit alors (à l’adresse de Moïse) : «Je voudrais te donner en mariage l’une de mes deux filles que tu vois là, à condition que tu travailles pour moi pendant huit ans. Si tu veux aller jusqu’à en achever dix, ce sera par ta propre volonté. Je ne veux rien t’imposer de pénible, et tu trouveras en moi, si Allah le veut, un homme de vertu. »
قَالَ ذَٰلِكَ بَيۡنِي وَبَيۡنَكَۖ أَيَّمَا ٱلۡأَجَلَيۡنِ قَضَيۡتُ فَلَا عُدۡوَٰنَ عَلَيَّۖ وَٱللَّهُ عَلَىٰ مَا نَقُولُ وَكِيلٞ
« C’est entendu entre toi et moi, fit (Moïse). Qu’il s’agisse de l’une ou de l’autre échéance que j’aurais passée, aucun reproche ne pourra m’être fait. Allah est Garant de ce que nous disons. »
۞فَلَمَّا قَضَىٰ مُوسَى ٱلۡأَجَلَ وَسَارَ بِأَهۡلِهِۦٓ ءَانَسَ مِن جَانِبِ ٱلطُّورِ نَارٗاۖ قَالَ لِأَهۡلِهِ ٱمۡكُثُوٓاْ إِنِّيٓ ءَانَسۡتُ نَارٗا لَّعَلِّيٓ ءَاتِيكُم مِّنۡهَا بِخَبَرٍ أَوۡ جَذۡوَةٖ مِّنَ ٱلنَّارِ لَعَلَّكُمۡ تَصۡطَلُونَ
Ayant passé la période convenue, Moïse prit le départ avec sa famille et aperçut un feu sur le flanc du Mont (Sinaï) « Attendez ici, dit-il, j’aperçois un feu au loin. Je pourrais peut-être vous en apporter quelque nouvelle ou un tison de quoi vous réchauffer. »
فَلَمَّآ أَتَىٰهَا نُودِيَ مِن شَٰطِيِٕ ٱلۡوَادِ ٱلۡأَيۡمَنِ فِي ٱلۡبُقۡعَةِ ٱلۡمُبَٰرَكَةِ مِنَ ٱلشَّجَرَةِ أَن يَٰمُوسَىٰٓ إِنِّيٓ أَنَا ٱللَّهُ رَبُّ ٱلۡعَٰلَمِينَ
Quand il fut arrivé (au feu), il fut appelé depuis le côté de la vallée qui se trouve à droite (du Mont) à l’endroit béni, du fond de l’arbre : « Ô Moïse, c’est Moi, Allah, le Seigneur de l’Univers.
وَأَنۡ أَلۡقِ عَصَاكَۚ فَلَمَّا رَءَاهَا تَهۡتَزُّ كَأَنَّهَا جَآنّٞ وَلَّىٰ مُدۡبِرٗا وَلَمۡ يُعَقِّبۡۚ يَٰمُوسَىٰٓ أَقۡبِلۡ وَلَا تَخَفۡۖ إِنَّكَ مِنَ ٱلۡأٓمِنِينَ
Jette ton bâton. » Mais, lorsqu’il le [1] vit se remuer tel un serpent, il tourna les talons et s’enfuit sans se retourner. « Ô Moïse, (reprit Allah), reviens, n’aie pas peur, tu es en sécurité.
1- Le bâton. Voir aussi la note 374.
ٱسۡلُكۡ يَدَكَ فِي جَيۡبِكَ تَخۡرُجۡ بَيۡضَآءَ مِنۡ غَيۡرِ سُوٓءٖ وَٱضۡمُمۡ إِلَيۡكَ جَنَاحَكَ مِنَ ٱلرَّهۡبِۖ فَذَٰنِكَ بُرۡهَٰنَانِ مِن رَّبِّكَ إِلَىٰ فِرۡعَوۡنَ وَمَلَإِيْهِۦٓۚ إِنَّهُمۡ كَانُواْ قَوۡمٗا فَٰسِقِينَ
Introduis ta main dans la fente de ta tunique, elle en ressortira blanche et saine de toute maladie. Presse ton bras contre toi pour dissiper ta terreur. Voilà deux preuves de ton Seigneur adressées à Pharaon et à son assemblée de notables. Car ce sont certes des gens pervers. »
قَالَ رَبِّ إِنِّي قَتَلۡتُ مِنۡهُمۡ نَفۡسٗا فَأَخَافُ أَن يَقۡتُلُونِ
« Seigneur, dit Moïse, j’ai tué l’un des leurs, et je crains qu’ils ne me tuent.
وَأَخِي هَٰرُونُ هُوَ أَفۡصَحُ مِنِّي لِسَانٗا فَأَرۡسِلۡهُ مَعِيَ رِدۡءٗا يُصَدِّقُنِيٓۖ إِنِّيٓ أَخَافُ أَن يُكَذِّبُونِ
Et puis mon frère Aaron a le verbe plus facile que moi. Envoie-le donc pour m’assister et confirmer mes propos, car je crains qu’ils ne m’accusent de mensonge. »
قَالَ سَنَشُدُّ عَضُدَكَ بِأَخِيكَ وَنَجۡعَلُ لَكُمَا سُلۡطَٰنٗا فَلَا يَصِلُونَ إِلَيۡكُمَا بِـَٔايَٰتِنَآۚ أَنتُمَا وَمَنِ ٱتَّبَعَكُمَا ٱلۡغَٰلِبُونَ
« Nous ferons que ton frère te prête main forte, et Nous vous donnerons, à tous les deux, des arguments d’autorité et ils ne pourront vous atteindre. Grâce à Nos Signes, vous deux, ainsi que ceux qui vous suivront, serez les vainqueurs. »
فَلَمَّا جَآءَهُم مُّوسَىٰ بِـَٔايَٰتِنَا بَيِّنَٰتٖ قَالُواْ مَا هَٰذَآ إِلَّا سِحۡرٞ مُّفۡتَرٗى وَمَا سَمِعۡنَا بِهَٰذَا فِيٓ ءَابَآئِنَا ٱلۡأَوَّلِينَ
Lorsque, nanti de Nos Signes évidents, Moïse comparut devant eux, [1] ils dirent : « Ce n’est là que magie mise au point, et nous n’avons jamais entendu parler d’une telle chose chez nos premiers ancêtres ! »
1- Devant Pharaon et son assemblée de notables.
وَقَالَ مُوسَىٰ رَبِّيٓ أَعۡلَمُ بِمَن جَآءَ بِٱلۡهُدَىٰ مِنۡ عِندِهِۦ وَمَن تَكُونُ لَهُۥ عَٰقِبَةُ ٱلدَّارِۚ إِنَّهُۥ لَا يُفۡلِحُ ٱلظَّـٰلِمُونَ
« Mon Seigneur, fit Moïse, est le Meilleur à Savoir qui, de Sa part, est venu avec la juste direction (hudâ), et qui connaîtra une fin heureuse. Les injustes, certes, ne réussiront point. »
وَقَالَ فِرۡعَوۡنُ يَـٰٓأَيُّهَا ٱلۡمَلَأُ مَا عَلِمۡتُ لَكُم مِّنۡ إِلَٰهٍ غَيۡرِي فَأَوۡقِدۡ لِي يَٰهَٰمَٰنُ عَلَى ٱلطِّينِ فَٱجۡعَل لِّي صَرۡحٗا لَّعَلِّيٓ أَطَّلِعُ إِلَىٰٓ إِلَٰهِ مُوسَىٰ وَإِنِّي لَأَظُنُّهُۥ مِنَ ٱلۡكَٰذِبِينَ
« Ô vous, assemblée de notables, dit Pharaon, je ne sache [1] point qu’il y ait, pour vous, une autre divinité que moi. Hâmân, fais donc cuire pour moi (des briques) d’argile, et fais bâtir pour moi une tour, peut-être alors pourrai-je monter jusqu’au Dieu de Moïse. Mais je crois plutôt qu’il est du nombre des menteurs. »
1- Cet emploi du subjonctif dans une principale n’est possible en français qu’avec le verbe « savoir ». Il est, dans le présent contexte, plus expressif que l’emploi de l’indicatif. Certains grammairiens l’appellent « subjonctif de modestie », mais la « modestie » de Pharaon est ici ironique. Cet emploi évite d’ajouter des commentaires du genre : « à ma connaissance, que je sache, d’après mes modestes connaissances, etc. »
وَٱسۡتَكۡبَرَ هُوَ وَجُنُودُهُۥ فِي ٱلۡأَرۡضِ بِغَيۡرِ ٱلۡحَقِّ وَظَنُّوٓاْ أَنَّهُمۡ إِلَيۡنَا لَا يُرۡجَعُونَ
Lui et ses armées se montrèrent injustement hautains et dédaigneux sur terre, croyant qu’ils ne seraient point ramenés vers Nous.
فَأَخَذۡنَٰهُ وَجُنُودَهُۥ فَنَبَذۡنَٰهُمۡ فِي ٱلۡيَمِّۖ فَٱنظُرۡ كَيۡفَ كَانَ عَٰقِبَةُ ٱلظَّـٰلِمِينَ
Alors, Nous le saisîmes, lui et ses armées, et les précipitâmes dans les flots de la mer. Vois donc quel fut le sort des injustes !
وَجَعَلۡنَٰهُمۡ أَئِمَّةٗ يَدۡعُونَ إِلَى ٱلنَّارِۖ وَيَوۡمَ ٱلۡقِيَٰمَةِ لَا يُنصَرُونَ
Nous fîmes d’eux des chefs qui appellent (les hommes) vers le Feu. Au Jour de la Résurrection, ils n’auront point de secours.
وَأَتۡبَعۡنَٰهُمۡ فِي هَٰذِهِ ٱلدُّنۡيَا لَعۡنَةٗۖ وَيَوۡمَ ٱلۡقِيَٰمَةِ هُم مِّنَ ٱلۡمَقۡبُوحِينَ
Nous les fîmes poursuivre en ce bas monde de Notre malédiction, et au Jour de la Résurrection ils seront marqués d’infamie.
وَلَقَدۡ ءَاتَيۡنَا مُوسَى ٱلۡكِتَٰبَ مِنۢ بَعۡدِ مَآ أَهۡلَكۡنَا ٱلۡقُرُونَ ٱلۡأُولَىٰ بَصَآئِرَ لِلنَّاسِ وَهُدٗى وَرَحۡمَةٗ لَّعَلَّهُمۡ يَتَذَكَّرُونَ
Nous avons apporté à Moïse le Livre après avoir fait périr les premières générations, comme une lumière, un guide et une miséricorde pour les hommes. Peut-être sauront-ils y réfléchir.
وَمَا كُنتَ بِجَانِبِ ٱلۡغَرۡبِيِّ إِذۡ قَضَيۡنَآ إِلَىٰ مُوسَى ٱلۡأَمۡرَ وَمَا كُنتَ مِنَ ٱلشَّـٰهِدِينَ
Tu n’étais pas (ô Muhammad) sur le flanc ouest (du Mont), lorsque Nous dictâmes Notre ordre à Moïse, et tu n’en étais pas témoin.
وَلَٰكِنَّآ أَنشَأۡنَا قُرُونٗا فَتَطَاوَلَ عَلَيۡهِمُ ٱلۡعُمُرُۚ وَمَا كُنتَ ثَاوِيٗا فِيٓ أَهۡلِ مَدۡيَنَ تَتۡلُواْ عَلَيۡهِمۡ ءَايَٰتِنَا وَلَٰكِنَّا كُنَّا مُرۡسِلِينَ
Mais Nous fîmes naître par la suite des générations qui, avec le temps, (ont oublié les ordres d’Allah). Tu n’habitais pas parmi les gens de Madyan pour leur réciter Nos versets. Alors Nous devions envoyer des Messagers.
وَمَا كُنتَ بِجَانِبِ ٱلطُّورِ إِذۡ نَادَيۡنَا وَلَٰكِن رَّحۡمَةٗ مِّن رَّبِّكَ لِتُنذِرَ قَوۡمٗا مَّآ أَتَىٰهُم مِّن نَّذِيرٖ مِّن قَبۡلِكَ لَعَلَّهُمۡ يَتَذَكَّرُونَ
Tu n’étais pas, non plus, sur le flanc du Mont quand Nous appelâmes (Moïse), mais (ces événements te sont révélés) par la grâce de ton Seigneur, pour avertir un peuple qui n’avait jamais connu d’avertisseur auparavant. Peut-être alors sauront-ils y réfléchir.
وَلَوۡلَآ أَن تُصِيبَهُم مُّصِيبَةُۢ بِمَا قَدَّمَتۡ أَيۡدِيهِمۡ فَيَقُولُواْ رَبَّنَا لَوۡلَآ أَرۡسَلۡتَ إِلَيۡنَا رَسُولٗا فَنَتَّبِعَ ءَايَٰتِكَ وَنَكُونَ مِنَ ٱلۡمُؤۡمِنِينَ
Sans cela, si un malheur les avait atteints, à cause de ce qu’ils avaient commis de leurs propres mains, ils auraient dit : « Seigneur ! Si seulement Tu nous avais envoyé un Messager ! Nous aurions alors suivi Tes Signes et nous aurions été du nombre des croyants ! »
فَلَمَّا جَآءَهُمُ ٱلۡحَقُّ مِنۡ عِندِنَا قَالُواْ لَوۡلَآ أُوتِيَ مِثۡلَ مَآ أُوتِيَ مُوسَىٰٓۚ أَوَلَمۡ يَكۡفُرُواْ بِمَآ أُوتِيَ مُوسَىٰ مِن قَبۡلُۖ قَالُواْ سِحۡرَانِ تَظَٰهَرَا وَقَالُوٓاْ إِنَّا بِكُلّٖ كَٰفِرُونَ
Mais quand la vérité, venant de Nous, leur est parvenue, ils ont dit : « Si au moins il avait reçu ce qu’a reçu Moïse ! » Mais, n’ont-ils pas déjà renié ce qui a été donné à Moïse ? Ils ont dit alors : « Voilà deux magies complices ! » [1] Et d’ajouter : « Nous ne croyons en aucune des deux. »
1- Les deux magies auxquelles il est fait référence ici sont la Torah et le Coran.
قُلۡ فَأۡتُواْ بِكِتَٰبٖ مِّنۡ عِندِ ٱللَّهِ هُوَ أَهۡدَىٰ مِنۡهُمَآ أَتَّبِعۡهُ إِن كُنتُمۡ صَٰدِقِينَ
Dis : « Apportez donc un Livre émanant d’Allah, qui serve de meilleur guide que ces deux -là, et je le suivrai volontiers, s’il s’avère que vous êtes sincères. »
فَإِن لَّمۡ يَسۡتَجِيبُواْ لَكَ فَٱعۡلَمۡ أَنَّمَا يَتَّبِعُونَ أَهۡوَآءَهُمۡۚ وَمَنۡ أَضَلُّ مِمَّنِ ٱتَّبَعَ هَوَىٰهُ بِغَيۡرِ هُدٗى مِّنَ ٱللَّهِۚ إِنَّ ٱللَّهَ لَا يَهۡدِي ٱلۡقَوۡمَ ٱلظَّـٰلِمِينَ
S’ils ne répondent pas à ton défi, sache alors qu’ils ne suivent que leurs passions. Est-il plus égaré, d’ailleurs, que celui qui suit ses passions sans se fonder sur une bonne direction (hudâ) venant d’Allah? Or Allah ne guide point les gens injustes.