قَالَ مَا خَطۡبُكُنَّ إِذۡ رَٰوَدتُّنَّ يُوسُفَ عَن نَّفۡسِهِۦۚ قُلۡنَ حَٰشَ لِلَّهِ مَا عَلِمۡنَا عَلَيۡهِ مِن سُوٓءٖۚ قَالَتِ ٱمۡرَأَتُ ٱلۡعَزِيزِ ٱلۡـَٰٔنَ حَصۡحَصَ ٱلۡحَقُّ أَنَا۠ رَٰوَدتُّهُۥ عَن نَّفۡسِهِۦ وَإِنَّهُۥ لَمِنَ ٱلصَّـٰدِقِينَ
Le roi demanda (aux femmes) : « Quelles étaient donc vos intentions alors que vous tentiez de séduire Joseph ? » « Allah nous en garde ! (répondirent-elles). Il n’est aucun mal que nous lui sachions ! » La femme d’Al-‘Aziz dit alors : « Voilà donc qu’est apparue, dans toute sa clarté, la pure vérité. C’est moi qui lui ai fait des avances, et c’est lui qui est véridique.
ذَٰلِكَ لِيَعۡلَمَ أَنِّي لَمۡ أَخُنۡهُ بِٱلۡغَيۡبِ وَأَنَّ ٱللَّهَ لَا يَهۡدِي كَيۡدَ ٱلۡخَآئِنِينَ
Cela, pour qu’il sache [1] que je ne l’ai effectivement point trahi en son absence, et qu’Allah ne mène point à bon terme la félonie des traîtres.
1- C’est toujours Zulikha, la femme d’Al-‘Aziz, qui parle. Elle avoue à celui-ci qu’elle n’a donc pas pu le trahir de fait, puisque Joseph l’en a empêchée. C’est donc un mal pour un bien, puisque l’aveu de Zulikha la culpabilise dans l’intention mais l’innocente dans les faits. Selon d’autres exégètes, cette parole serait attribuée soit à Zulikha soit à Joseph (qui déclarerait n’avoir pas trahi son maître Al-‘Aziz).
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